Eberhard FINCKH (1899-1944) : Eberhard Finckh est né le 7 novembre 1899 à Kupferzell (Allemagne, Bade-Wurtemberg) puis grandit à Bad Urach et à Stuttgart (Allemagne, Bade-Wurtemberg). Il est le dernier des trois enfants. En 1917, il est volontaire dans le 13e corps d’armée du royaume de Wurtemberg et participe à la Première Guerre Mondiale. En 1920, il appartient au 5e régiment d’artillerie de la Reichswehr. En 1927, il est présent à l’Académie militaire de Berlin, où il fait la connaissance de Claus von Stauffenberg. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il sert dans différentes unités comme quartier-maître. Il appartient à la 6e armée en 1942 et au Groupe d’armées Sud en 1943. En 1944, il est colonel dans l’état-major de l’Oberbefehlshaber West (commandement en chef du front de l’Ouest) à Paris. Il rencontre alors le commandant en chef Carl-Heinrich von Stülpnagel. Eberhard Finckh participe dans le cadre de la tentative d’assassinat contre Adolf Hitler à la planification du coup d’État à Paris. Le 20 juillet 1944, le général Günther Blumentritt (1892-1967), chef d’état-major du Generalfeldmarschall Günther von Kluge qui avait la fonction d’Oberbefehlshaber West (commandant en chef du front de l’Ouest), l’informe de la mort de Hitler et du début de l’opération Walkyrie à Paris. Il est convoqué à une réunion dans le bureau du général Carl-Heinrich von Stülpnagel et reçoit l’ordre d’arrêter de hauts responsables de la Gestapo, de la Sipo et de la SS à Paris. Suite à l’échec du coup d’état, il est arrêté le 26 juillet 1944 avec d’autres officiers conjurés et transféré à Berlin. Lors de son transfert il est enfermé pendant une nuit dans une cellule individuelle du Sonderlager du fort de Queuleu. Le 24 août 1944, il est licencié de la Wehrmacht et condamné le 29 août 1944 à la peine de mort et pendu le 30 août à la prison de Plötzensee à Berlin.