Ernest STROH (1912-1946) : Ernest Stroh est né le 19 août 1912 à Fontoy (Moselle). Machiniste à la mine de Fontoy, il est marié et est père d’un enfant. Résistant, membre du parti communiste mosellan (groupe Mario), il est arrêté le 14 décembre 1943 avec son frère Emile Stroh et sa belle-soeur Gisèle Perini Stroh. Interné dans le camp spécial du fort de Queuleu, il est transféré le 15 février 1944 au camp de concentration de Natzweiler (n° 7455). Le 4 mars 1944, il est enregistré au camp de concentration de Dachau (n° 65145, Block 15 puis 4). Atteint d’une pleurésie et d’une tuberculose pulmonaire, il passe au Revier puis à la station des tuberculeux (Tbc.-Station) entre le 11 mars 1944 et au moins le 15 février 1945, soit plus de onze mois. Son poids atteindra 50 kg. Son traitement verra la réalisation de plusieurs radiographies. Le 29 avril 1945, il est libéré de ce camp avec son frère. Il décède à l’hôpital d’Algrange (Moselle) le 7 mars 1946 des suites des maladies contractées lors de sa déportation.
Sources :
-Léon Burger, Le Groupe Mario : une page de la Résistance Lorraine, Amicale des Anciens Déportés, Familles de Disparus et Amis du Fort de Queuleu, Imprimerie Louis Hellenbrand, Metz, 1965 et 1985.
-François Goldschmitt, Alsaciens et Lorrains à Dachau. Esclaves du travail, Tome 3, Editions Le Lorrain, Metz, 1945,p. 230.
–Cédric Neveu, La Gestapo en Moselle. Une police au cœur de la répression nazie, Éditions du Quotidien, Strasbourg, nouvelle édition 2015.
-Cédric Neveu, La résistance en Moselle annexée. Le groupe « Mario », Éditions du Quotidien, Strasbourg, 2015.
-International Tracing Service (ITS).
-Archives familiales.
-Archives de l’Association du fort de Metz-Queuleu.