Dans le cadre de l’attentat contre Adolf Hitler du 20 juillet 1944 (opération Walkyrie), une partie de l’opération se déroule à Paris. Contrairement à la plupart des districts militaires, où les nouvelles annonçant la mort d’Adolf Hitler et les informations contradictoires assurant qu’il avait survécu se croisent et sement la confusion, l’opération y est exécutée avec davantage de succès. Le commandant en chef Carl-Heinrich von Stülpnagel y avait tout organisé lui-même, et certains de ses officiers, comme le lieutenant-colonel Caesar von Hofacker, sont au courant de tous les détails de l’opération. Cousin de Carl Stauffenberg, il est non seulement en contact avec les conspirateurs berlinois et parisiens, mais également avec la Résistance française. Les conjurés mettent en état d’arrestation environ 1200 personnes du service de la sécurité, de la SS et de la Gestapo, et se rendent auprès du Generalfeldmarschall Günther von Kluge, qui avait la fonction d’Oberbefehlshaber West (commandant en chef du front de l’Ouest) en France et dont l’attitude vis-à-vis de la conjuration était restée très indécise, afin de lui demander d’établir le contact avec les Alliés, mais celui-ci refuse. Il destitue alors Carl-Heinrich von Stülpnagel et Caesar von Hofacker de leurs fonctions et leur conseille de s’enfuir.
Carl-Heinrich von Stülpnagel se résigne, lorsque les mauvaises nouvelles en provenance de Berlin se multiplient, et donne l’ordre de libérer les prisonniers. Démis de ses fonctions, il est convoqué à Berlin. Sur la route, il demande à son chauffeur de s’arrêter pour prendre l’air et marcher un peu sur les bords de la Meuse à Vacherauville (Meuse) près de Verdun. Il se tire alors une balle dans la tête et tombe dans le fleuve. Son chauffeur parvient à le sortir de l’eau et à le conduire à l’hôpital militaire allemand de Verdun, où les chirurgiens le sauvent in extremis. Aveugle et diminué, le général y est arrêté par la Gestapo et amené à Berlin où il est condamné à mort et exécuté dans la prison de Plötzensee à Berlin le ,
Le Feldmarschall Günther von Kluge, après avoir reçu l’ordre de se rendre à Berlin, se suicide le 19 août 1944 près de Dombasle-en-Argonne (Meuse).
D’autres officiers sont arretés et transférés à Berlin. Lors de leur transfert, trois d’entre eux sont enfermés pendant une nuit dans les cellules individuelles du Sonderlager du fort de Queuleu.
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lieutenant-colonel von HOFACKER Caesar
lieutenant-général Graf von Loewenstein ou Loewenbrück ?